Genève le 15/07/20
« Parangonnage » ou « Benchmarking » ?
Le terme “benchmarking ou benchmark” est régulièrement utilisé dans le domaine de la gestion des organisations depuis quelques années bien qu’il ne soit pas encore rentré naturellement dans les mœurs. En revanche, sa traduction française, le parangonnage, l’est beaucoup moins ! Schématiquement, c’est l’analyse comparative des performances ou du fonctionnement afin de s’améliorer.
Profitons de cette appellation francisée pour revenir sur la notion de benchmarking appliquée à la GRC, gouvernance, risque et conformité.
Tout d’abord, voici quelques définitions dans les langues de Shakespeare et de Molière :
- Le Benchmarking ou Parangonnage : c’est le processus qui permet d’identifier ce qui se fait de mieux dans un secteur particulier, de rencontrer ces entreprises afin d’atteindre les résultats issus des meilleures pratiques, dans ce même secteur.
- Le Benchmark ou Parangon : c’est le standard, la référence, le modèle pour ce qui concerne la mesure ou l’appréciation de la qualité.
- La Best Practise ou Meilleure Pratique : c’est une pratique supérieure, donnant des résultats supérieurs dans un domaine particulier.
- Le Best in Class ou Meilleur de la Classe : c’est le terme typiquement utilisé pour désigner un produit supérieur, bien qu’il puisse être également utilisé pour désigner un processus supérieur.
Quelles sont les grandes étapes d’une méthode de benchmarking ?
Synthétiquement, trois phases peuvent être définies :
- Identifier le standard, la référence, c’est-à-dire le « Benchmark » dans le domaine de notre processus, produit ou service à améliorer ;
- Comparer notre processus, produit ou service à la référence en question ;
- Modifier nos modes de fonctionnement, notre organisation jusqu’à ce que notre processus, produit ou service soit de même niveau ou d’un niveau supérieur à celui du « Benchmark ».
Pourquoi le benchmarking n’est-il pas intégré nativement dans toutes les démarches actuelles de GRC ?
Premièrement, un biais cognitif : nous ne sommes pas habitués et éduqués à aller chercher chez les autres, et encore moins chez nos concurrents, des conseils ou bonnes pratiques, ni même à faire partager aux autres les « recettes » de notre réussite.
Deuxièmement, un biais méthodologique : la qualité d’un benchmarking repose sur une démarche très structurée autour de plusieurs éléments clefs : l’expérience d’un secteur d’activité, les expertises métiers, une base de connaissance et de capitalisation, des mesures ou métriques comparatives, des préconisations, la formation, l’accompagnement, …
Comment l’offre « Oxial sGRC » permet-elle d’intégrer naturellement le benchmarking à la démarche de maitrise des risques et de la conformité ?
L’offre Oxial sGRC, la supervision de votre dispositif de maitrise des risques et de la conformité par un Conseils de renom, permet de remédier à ces freins et ainsi de supporter nativement les démarches de benchmarking. En effet, les Cabinets de Conseils détiennent toutes les composantes et demeurent donc les plus à même de piloter les démarches de benchmarking lors de leurs mandats de consulting.
Prenons l’exemple d’une mission de Conseil de refonte des contrôles opérationnels. L’offre sGRC permet de travailler sur 3 dimensions de benchmarking :
- Les données ou référentiels :
- Une bibliothèque de contrôles clefs, référents par secteur d’activité et par priorité ;
- Une relation entre ces contrôles, les activités, les risques et les points de conformité ;
- Une bibliothèque d’actions d’amélioration pour mettre en place ces contrôles ; …
- Les processus ou workflows :
- Un workflow de saisie des contrôles intégrant les rôles, les droits, les notifications par mail, les types d’alerte et les types de contrôle (échantillon, %, nombre, booléen, …) ;
- Un cycle de validation des contrôles adapté (manuel, automatique, …) ;
- Une étape de reconduction automatique ou de révision périodique des contrôles ; …
- Les dashboards, indicateurs ou reporting :
- Une analyse comparative du secteur sur les résultats de ces contrôles ;
- Des indicateurs et dashboards pour suivre quotidiennement ces contrôles ;
- Des rapports prêts à l’emploi (support au Comité des Risques, rapport à la DG, …) ; …
Qu’on le nomme parangonnage ou benchmarking, il est désormais fondamental d’intégrer cette composante dans ses démarches de gestion des risques, des contrôles, de la conformité ou encore de l’audit. C’est un atout concurrentiel indéniable et une source d’amélioration significative.
Ne serait-il pas à votre tour d’être le parangon à suivre ?
Oxial : Arnaud Fournier
Si vous pensez que votre organisation pourrait tirer parti d’un parangonnage ou benchmarking en termes de GRC, contactez-nous ici.